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Cascade de glace, 20-21 janvier 2024.



 



Par Nicolas Masoch :



 



Premier jour à Anzère ice park, au sommet des installations. Second jour à Brucholay, dans le val de Bagnes.



 



Sûrement le week-end le plus extrême de ma vie. J'ai vraiment adoré débuter sur une structure artificielle pour faire mes premières marques. C'était plus facile et moins physique de mettre mes piolets dans des trous déjà fait. Ensuite le deuxième jour était plus sauvage. On a cherché à différents endroits des cascades. Malheureusement elles n'étaient pas encore bien formées. Finalement on s'est contenté d'une cascade au bord du chemin dans la forêt. C'était intéressant de grimper dans un milieu naturel, de voir certaines manipulations que je n'avais jamais vu. (Grimper avec des cordes à double, les coinceurs, vis à glace, relais sur un arbre). Si c'était à refaire, je le referai à 100%.



 



 



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Découverte de l'escalade indoor sur bloc

Annulation de l'entraînement.

Raison: Chauffage de la salle hors fonction.


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3e volet initiation Préalpes

Rapport de course - initiation au ski de randonnée - 3ème volet Samedi 3 février 2024 Chefs de course: Claude Rossé, André Montavon Suite au deux premiers volets d'initiation au ski de randonnée, une sortie dans les Préalpes était prévue avec les initiés motivés et disponibles. Les conditions de neige étant ce qu'elles sont en cette année 2024, nous sommes partis en direction de Bannalp dans le Woflenschiessen (près d’Engelberg) pour voir ce qu'il restait de neige. Nous nous sommes donc retrouvés dans une boulangerie proche du lieu de départ de la randonnée, où nous avons pris le temps de boire un thé/café/chocolat tout en préparant notre course du jour. La boulangerie était gagnante de plusieurs prix pour ses pains et du cervelas d’or, elle a conquis plusieurs farouches randonneurs de s’acheter de quoi agrémenter leur pic-nique ou leur retour à la maison du soir! Après avoir repris la route quelques instants, nous sommes allés jusqu’au village de Fell, où nous avons mis nos sacs sur le dos et nos souliers aux pieds. Nous avons commencé par prendre le Banalpbahn de Fell jusqu'à la Chrüzhütte (1710m) où nous avons trouvé la neige. La station étant fermée, nous avons remonté le bout de téléski à pied et avons entamé notre montée jusqu'au Chaiserstuel (2400m). Randonnée techniquement peu difficile, nous avons eu l'occasion de nous confronter au problème de la neige collante et des températures élevées, découvrant ainsi la grande utilité du fart sur les peaux pour se prémunir des sabots de neige. La montée fut aussi l'occasion d'utiliser nos couteaux sur les faces moins exposées et de travailler nos conversions, car après la neige collante sur les parties déjà exposées au soleil, il était venu l’heure de monter sur la face encore ombragée et donc gelée de la vallée. Arrivés au col du Schonegg-Chaiserstuel, nous réalisons que les grandes corniches et gueules de baleines présentes partout autour de nous ne présentent rien de bon et décidons d'écourter notre sortie. Plutôt que de redescendre de l’autre côté du col et de remonter avant d'atteindre le sommet, nous mangeons rapidement un sandwich puis longeons la crête en direction du sommet. Plusieurs passages un peu techniques et surtout dénudés de neige nous obligent à porter nos skis puis après les avoir remis pour quelques mètres un peu périlleux, nous effectuons un dépôt quelques mètres avant le sommet, lorsque la neige ne nous permet plus de monter en toute sécurité et que nous partons à pied sur les sentiers caillouteux jusqu'à atteindre le but tant convoité. Après quelques photos, nous redescendons, d'abord à pied puis à ski, jusqu'au restaurant de la Chrüzhütte. Pour redescendre, des passages un peu plus durs que d’autres, mais globalement la neige était bonne et nous a presque fait hésiter à repartir pour un tour. Après un débriefing autour d’un verre, nous remontons les quelques mètres nous séparant du sommet de la cabine par laquelle nous étions montés et lançons un coup de téléphone aux installations pour qu’ils nous fassent redescendre. Suite à cela, retour de chacun par chez lui sur des routes relativement remplies, des images plein les yeux et déjà l’envie de revenir bien vite à la montagne…. Au total, une jolie petite randonnée d’un peu moins de 9 km et d’environ 900 m de dénivelé, effectuée sous un grand ciel bleu et avec des températures relativement élevées! À bientôt pour une nouvelle randonnée et de la bonne neige! Audrey Corbaz

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Bonhomme du Tsapi & co.

3-4 février 2024 : un week-end tout terrain !!!

Au départ, deux jours prévus à Bourg St-Pierre… comme personne n’avait vraiment envie de cueillir des champignons ou des pâquerettes, Mélanie nous propose un repli sur les Alpes bernoises.



Rendez-vous à Lauenen le samedi matin pour une montée à l’Arpellistock. C’est comme ça que 1 bernoise, 1 français et deux vaudoises se retrouvent à chausser les skis côte à côte. Ça commence très fort : une neige dure et glissante dans la forêt ne nous embête pas longtemps, elle laisse rapidement place aux épines de mélèzes et à la terre. « Un peu » de portage plus tard, nous chaussons les crampons pour passer un endroit délicat. Nathalie est tellement ravie de sortir son matériel tout neuf… mais ça c’était avant de savoir que ça ne sera pas du tout la dernière fois ! On rechausse les skis, on redéchausse les skis pour passer la rivière. Et là, c’était la partie facile ! S’en suivra des conversions en pentes raides, une traversée dans un couloir d’avalanche plein de grosses boulettes gelées, un passage crampons piolet dans de la glace vive… 5h30 et 700m de dénivelé positif plus tard, nous voilà à la cabane Gelten !! L’horaire et la projection de la descente nous font abandonner le sommet et attaquer le pique-nique puis le retour. Pas besoin de descriptif de la descente… c’est le même que la montée et les difficultés aussi. C’est avec notre plus beau ski (crampons, palmes, bottes) que nous arpentons boulettes, rivières, chemin forestier et boue (ah ben oui, même la terre s’est transformée) pour enfin arriver à notre point de départ.



Un repas et une nuit de repos bien méritée à l’hôtel Diana à St-Stéphan nous permettent de nous lancer au sommet de l’Albristhore le lendemain matin. Une magnifique course variant longue traversée, montée exigeante et portage qui nous amène au sommet. Cette fois la descente aussi est agréable avec une neige plus qu’acceptable (bon, après la veille, quelque chose me dit que notre échelle était peut-être la moindre biaisée ?!).



Je tiens à remercier chaleureusement le CAS Prévôté d’avoir permis à la vaudoise que je suis de participer à ce magnifique week-end. Merci à toi Mélanie pour la préparation et l’accompagnement pas facile de ces deux courses. Merci à Nathalie et Olivier pour votre bonne humeur, votre solidarité et votre humour.



            Christèle Thuner


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Chibe/Màre


Isaline



17.02.2024 Ski de rando Crête de Firsten, 2745m


 


 


 


Participant*e*s: Charles, Claire-Lise, Chantal, Wilfred, Fabio, Sébastien, André, Claude et Isaline


 


 


 


Récit d‘une sortie en ski de randonnée au goût printanier en plein mois de février! Départ depuis Realp, après avoir négocié une place de parc au Restaurant des Alpes, en échange de la consommation d’une potion magique pour grimper les quelques 1210m de dénivelé en direction du col de la Furka sur la Crète de Firsten (Stotzigen Firsten).


 


 


 


La montée est régulière et toutes et tous sont en forme! Quelques sabots sous les skis nous font faire de petites pauses supplémentaires, nous permettant d’admirer le paysage sous un ciel tantôt nuageux, tantôt bleu. Nous arrivons un peu avant 13h au sommet dans une fine couche de brouillard qui se dissipe pour notre plus grande joie!


 


Une photo de le haut de la crête de Firsten (Stotzigen Firsten, 2745m) que nous décidons à l’unanimité de nommer sommet et hop on fait quelques virages pour aller pique-niquer sur une jolie pelouse alpine en contre-bas.


 


 


 


Jolie descente peu raide que je qualifierais de „bucolique“ dans une sorte de petit vallon (Lägeten Firsten), puis sur notre itinéraire de montée. On pourrait se plaindre de la neige qui était un peu carton, mais je préfère la gratitude envers le ciel bleu, la belle ambiance de la course et le sourire de chacune et chacun à la fin de la journée! Merci Claude pour cette sortie!


 


Isaline


 




 


 



 



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Pic Chaussy 2351 m

Au cœur d'un hiver pauvre en neige, qui deviendra peu à peu la norme, notre chef de course a préparé une sortie au Pic Chaussy, 2351m, pour huit passionnés du club. Quelques jours avant, André, conscient de l'enneigement insuffisant, avait envisagé d'annuler la sortie. Cependant, l'appel de la montagne était plus fort, et c'est ainsi que notre périple débuta à 8 h 45, par un froid mordant de -8°C au Col des Mosses.

 



En plus de l'équipement de base, André nous avait conseillé de ne pas oublier nos couteaux en raison de l'incertitude quant à l'état de la neige au sommet. Le démarrage de notre ascension s'est fait à proximité des remontées mécaniques, désormais silencieuses et abandonnées, faute de neige. Pourtant, la récente précipitation du jeudi avait donné 15 cm d'or blanc, redonnant légèrement vie au paysage.



 



Notre montée fut ponctuée de rencontres surprenantes: D'abord, des plongeurs courageux, explorant les profondeurs glacées du lac Loison à travers un trou foré dans la glace. Puis, un autre groupe, probablement engourdi par une nuit passée dehors par -15°C, qui s'entraînait au bivouac de haute-montagne. Sinon, une centaine d'autres passionnés de ski avaient également choisi aujourd'hui cet itinéraire très fréquenté, dont une demi-douzaine accompagnés de leur compagnon à quatre pattes.



 



Le chemin vers le sommet ne fut pas exempt d'obstacles. Mario vit sa fixation de peau se briser, menaçant de mettre un terme prématuré à son ascension. Heureusement, l'ingéniosité d'André et un kit de fortune permirent une réparation rapide, soulignant l'importance d'être toujours préparé à toute éventualité.



 



Alors que nous approchions du sommet, un passage particulièrement délicat nous obligea à déchausser et à progresser à pied. Les derniers mètres, gelés mais franchissables sans couteaux, nous mirent au défi du dernier effort ascensionnel. Au sommet, malgré le vent glacial, nous avons pris un moment pour nous serrer la main, ôter les peaux de nos skis, capturer l'instant par une photo avant de nous lancer dans la descente.



 



L'itinéraire de descente par le nord, différent de celui de la montée, nous a offerts des paysages préalpins magnifiques et une neige de bonne qualité, particulièrement appréciée à proximité de la buvette des petits lacs. Les derniers kilomètres se déroulèrent par l'itinéraire de montée, sur des pistes ramollies par un scintillant soleil printanier.


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4e initiation ski-rando Gd St-Bernard

Compte rendu du 4ème volet de l’initiation 2024, les 9-10 mars 2024

Participants:



André, Claude, Audrey, Christine, Claire-lise, Charles, Fabio, Sébastien, Simon, Guillaume et Wilfred.



Notre chef de course André et son mentor Claude, nous ont proposé une escapade dans le Val de Bagnes en passant par la cabane Brunet et le Mont Rogneux.



Comme de coutume, les participants se retrouvent au terrain de foot de Tavannes pour organiser le voyage.



Le restaurant « La Vallée » à Loutrier nous accueille pour le café et briefing. La météo ne s’annonce pas forcément favorable pour le wend.



 



Après un petit déplacement en voiture jusqu’au parc permettant, par chance, de limiter la marche d’approche, nous mettons rapidement les skis direction la Cabane Brunet comme 1ère étape.



La montée se déroule bien, protégée du foehn par la forêt, le groupe progresse en harmonie. Nous atteignons La Cabane vers 12.30h après env 800M+. Etant donné que la Cabane est pleine de randonneurs, André propose de continuer la rando direction le Mont Rogneux afin de profiter de la météo pas encore trop mauvaise en cet après-midi.



 



Après environs env 500M+, les bourrasques de foehn s’amplifient, la visibilité diminue fortement et nous décidons par sécurité de rebrousser chemin.



Les participants se retrouvent autour d’une table en attendant l’accès aux dortoirs. Rapidement la bonne ambiance démarrée au café du matin continue d’animer le groupe.



Au l’apéro, outre le petit blanc, quelques anecdotes et histoires drôles viennent pimenter cet instant d’attente du souper.



Après le repas bien apprécié, André nous transmet les informations pour le lendemain. La météo se présente plutôt défavorable ( foehn, neige et brouillard ) et propose malgré tout de tenter le tracé menant au Mont Rogneux, le départ étant fixé à 08.30h.



Au briefing du matin, André confirme une situation peu favorable de la météo mais maintien son annonce de samedi soir, soit de partir tout en laissant l’option d’interrompre la montés si cela devient trop « tendu ».



La montée débute dans les conditions estimées par André et attendue par tous, mais après env 380m+ et après concertation, André nous propose de renoncer à poursuivre la rando et de retourner à la cabane, décision sage de prudence et de sécurité. Pour les participants, un petit regret de ne pas voir ce fameux Mont Rogneux.



Le retour à la maison sera plus vite que prévu, mais malgré tout une belle satisfaction de la sortie pour tous les participants.



Un grand Merci :



A André qui a piloté son premier programme « initiation » avec sérieux et deviendra le digne successeur de Claude. Nous te transmettons tous nos encouragements.



A Claude qui a secondé André cette année afin de transmettre le témoin en vue de se décharger de la responsabilité d’organiser « l’initiation » menée avec passion durant une douzaine d’années. En espérant te revoir aux différentes sorties du calendrier de la Prévôtoise.



Aux accompagnants et participants pour leur bonne humeur et diffusion d’anecdotes croustillantes contribuant à maintenir une seine ambiance durant ce 4ème volet ainsi que tout au long de cette initiation 2024.



Wilfred


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Wildstrubel

Wildstrubel – 16 mars 2024

Départ de Tavannes direction l’Oberland bernois, plus précisément Adelboden où nous prenons la

cabine pour Engstligenalp. Pendant la nuit, une belle couche de neige est tombée et nous débattons

sur le parcours et sur une éventuelle alternative autour d’un café. Cela laisse le temps aux derniers

nuages de disparaître pour nous laisser sous un soleil, qui très rapidement va nous réchauffer. Nous

attaquons la course par un long plat en empruntant parfois la piste de ski de fond pour progresser un

peu plus rapidement. La montée s’approche et le soleil réchauffe l’atmosphère qui rend la neige un

peu plus humide. Des conditions idéales pour la formation de sabots sous les peaux, qui mettra le

physique et la patience de certains participant à rude épreuve. Heureusement, un coup de fart et ça

repart ! En tout cas un certain temps… Plus nous montons, plus la couche de neige s’épaissit et

s’assèche. De belles perspectives pour la descente ! Malheureusement, le vent fait son travail et nous

pouvons voir de loin que le passage de la Früestücksplatz risque d’être critique. Nous décidons de

nous approcher pour avoir un meilleur point de vue. Un peu plus loin, la visibilité sur le passage clé se

couvre et ce que nous pouvons deviner ne présage rien de bon. Le groupe se scinde en deux parties,

une première qui va redescendre, fatigué à cause d’une nuit agitée et une seconde qui gravit encore

quelques mètres pour analyser d’encore plus près. Malheureusement, les conditions sont trop

dangereuses et nous prenons la décision de ne pas faire le sommet mais ajoutons une descente

supplémentaire à notre programme. La première descente se fait dans une neige légère et profonde

et nous décidons de remonter les 400m descendu pour faire une seconde descente, cette fois-ci en

directions du départ de la cabine. La profondeur de la neige met nos jambes à rude épreuve, mais

l’euphorie nous fait vite oublier la douleur. Nous continuons jusqu’en bas dans des conditions que

nous n’avons vu que trop rarement cet hiver. C’est finalement sur la terrasse du restaurant que nous

nous retrouvons tous pour partager nos expériences de cette magnifique course et chanter un joyeux

anniversaire à Mario.

Merci à Florent pour l’organisation, ainsi qu’à Nathalie, Céline, Mario, Matthieu et Pierrick pour la

bonne ambiance.

Thibaut