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Bäderhorn
Bäderhorn samedi 25 juin : Claire-Lise Donzé, Edith Kohler, Oscar Lobo, Isabelle Vincenzi, Brigitte Dard
Départ à 7 heures de Tavannes pour rejoindre Isa et Oscar à Broc avec pause café. Puis transfert à Jaun où débute la randonnée selon l’itinéraire suivant : par la chapelle de Weibelsried, Ober Obfängli, ascension du Bädehore par l’arête sud ouest. Quelques pas sur l’asphalte et hop on emprunte un joli sentier dans la forêt avec quelques ponts de bois glissants, n’est-ce pas Oscar ? Il n’a pas plu qu’au Jura… Les dames partagent moultes conversations durant la progression, Oscar s’habitue à ce doux roucoulement. Nos semelles étudient avec soin le gras humide, le gras demi-sec et le gras sec afin de s’adapter à notre montée. Tantôt de l’herbe haute nous rafraîchit les mollets, peu à peu, nous sortons de la forêt et croisons de jolies vaches dont les cloches tintinabulent agréablement. Mais toujours pas de bains… En revanche, c’est le festival de tourniquets, clôtures barbelées, etc. La flore est magnifique et l’on voit maintenant des sommets avec des crêtes. On voit la croix sommitale, mais plusieurs ressauts paraissent la faire reculer. La dernière montée fait chauffer les mollets. La photo de groupe enregistrée, une grande pause pique-nique s’impose. La vue sur 360 degrés est extraordinaire : les bernoises se rappellent à nous, on devine le Mont-Blanc dans les nuages. En plongée, on admire le Jauntal et le Simmental. Comme « on n’veut pas se mettre de nuit », on quitte cet endroit bucolique, les lacets serrés et les genoux en mode amortisseur pour Buufeli - Uf Pfad - Rienerschli - Leimera et Jaun. Le pâturage est moelleux sous la chaussure, mais raide. Etonnamment, le ronronnement coloré de la troupe a cessé au vu de la concentration requise pour poser correctement ses pieds et éviter un retournement... Claire-Lise nous fait passer sous des barbelés. Chacun y va de sa technique, à plat ventre, de côté ou à plat les fesses en haut. Le sentier semble peu utilisé sur les cent premiers mètres, puis on retrouve de la forêt où se côtoient curieusement des myrtilliers et de l’ail des ours. Repassage de clôtures avec petits sauts latéraux. Tiens, rencontre inopinée d’une espèce de serpent, d’un orvet, semble-t-il vu sa couleur… ? Ouf, c’est Oscar qui l’a évité de justesse. Ensuite, on longe un pierrier pour la descente qui r’monte, l’expression technique = plat ascendant, et on entame le dernier dénivellé descendant qui teste nos articulations, bien protégées par nos bâtons. On se retrouve dans la forêt du début puis sur la route qui paraît plus longue qu’avant, d’autant que des trottinettes à grosses roues nous font sursauter, on les envie...
Au parking, on reconnait les amateurs de trotte qui repartent dans des belles voitures de sport d’un autre temps. Changement de chaussures, en voiture Simone, un regard sur le restaurant Hochmatt, ouvert cette fois, que nous dédaignons. Tout le monde se réjouit des 4 heures aux Inuettes, on a fait saliver ceux qui n’y étaient encore jamais allés. Pas de bol, le chalet est investi par un mariage… grosse déception et retour au café précédent.
Ce fut une journée magnifique emplie de sourires, blagues et discours et dont le représentant masculin parvint à tenir le crachoir au bistrot, une petite fatigue mentale ayant saisi les donzelles. En effet, l’une d’elle insistait en signalant qu’il manquait une boisson sur le ticket, la serveuse expliquant que non jusqu’à ce que la première se rappelle que nous étions 5 et pas 6… Brigitte
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Initiation à l'alpinisme volet 2
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Cheval Blanc au-dessus d'Emosson
Course du 9 juillet 2022 au Cheval Blanc d’Emosson organisée par Claire-Lise Donzé, notre cheffe de course. Participants : Brigitte, Gladys, Véronique, Lydia, Nadia, Bernard, Charly, André, Marco, Oscar et Nadine.
Oulala, départ 5h30 de Tavannes derrière l’Hôtel-de-Ville. Pourquoi on est puni avec ce lever aux aurores ? Bon on a quand même droit à un café au Relais du Grand St-Bernard donc on accepte la sentence. On y retrouve une partie de l’équipe qui était déjà en Valais puis départ pour le barrage d’Emosson où l’on parque les voitures. Départ à pied direction le Cheval Blanc qui culmine à 2831 mètres : les langues se délient et Charly ne manque pas de nous faire remarquer que ce n’est pas avec ce raffut qu’on aura la chance de voir des animaux sauvages. A peine dit ces mots que nous croisons un bouquetin qui n’est pas du tout impressionné par nos bavardages ! Des cascades avec des vasques nous font de l’œil mais c’est trop tôt pour s’arrêter. La gorge de La Veudale est vraiment très belle et sauvage. Nous passons ensuite devant des traces de dinosaures datant de 240 millions d’années (prototrisauropsus et pachysaurichnium). Qu’on se sent jeune en poursuivant notre ascension ! Nous passons sous la Pointe à Corbeau puis, entre deux sommets, une vue magnifique sur le Mont-Blanc et le Cervin nous est offerte. Traversée de deux névés entrecoupés de pentes remplies de fleurs de toutes les couleurs. Je vous passe les noms car je ne m’en souviens plus ! En 3h40 nous arrivons au sommet du Cheval Blanc avec un dénivelé de 1100 mètres avec avant le sommet un passage très raide et caillouteux mais il y a des chaînes et des cordes fixes pour nous aider. Et de toute façon nous sommes guidés avec brio par Claire-Lise. Depuis le sommet, vue à 360° sur tous les sommets environnants, entre autres le Mont-Blanc, le glacier d’Argentière, le glacier du Tour et le glacier des Grands et bien sûr la sublime Couronne impériale. Après s’être sustenté et régalé les yeux du paysage avec le passage d’un vautour fauve faisant une démo de vol plané sur nos têtes, nous entamons la descente qui est … comment dire … pentue au début. Heureusement que plus bas la pense s’adoucit et nous suivons le sentier qui longe le lac du Vieux Emosson jusqu’au parking, c’est-à-dire environ 3h de descente. C’est toujours trop long les descentes, je propose qu’on les annule pour les prochaines courses !
L’ambiance est au beau fixe, comme le ciel et il ne fait pas trop chaud, bref, la course idéale guidée par notre super cheffe de course Claire-Lise.
Merci à elle et à toute l’équipe fort sympathique.
Nadine
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Initiation à l'alpinisme volet 3
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Altmann-Alpstein
Départ à 06h00 du matin pour Wasserauen.
Depuis la route nous cherchons l'antenne du Säntis où nous passerons la nuit.
Mais les nuages jouent à cache-cache.
Nous prenons le télécabine pour Ebenalp à 8h45.
Depuis là, petite descente, surprise ! Passage dans la grotte suivi d'un chemin en bordure de falaise, qui nous amène à la Wildkirchli et le mythique Berggasthaus Aescher.
Notre route se poursuit sur le flanc nord de Seealpsee.
Nous nous réjouissons de nous y arrêter demain.
Passage par Altenalp, Lötzlisälplisattel, Oehrligrueb.
Avec pause obligatoire de 20mn pour cause de grésille.
A partir de là, l'été s'est transformé en automne. nous avons perdu 10°.
Encore 300m de dénivelés escarpés.
Pendant l'ascention finale une fine pluie a rendu les cables glissants.
Même arrivé au sommet, nous n'avons pas vu l'antenne du Säntis complète (Selon Patrice : Le Säntis est un aimant à brouillard).
Apéro terminé, visite du musé du Säntis faite, un miracle s'est poduit vu les conditions météo.
Panorama à 360° sur le lac de Zürich, lac de Constance, l'Autriche, l'Allemagne, le Leichtentsein, etc...
Le lendemain, réveille à 07h00 pour le copieux déjeuner.
Départ aux alentours de 08h00 avec un paysage dégagé et ensoleillé pour le sentier de crête câblé Lisengrat qui date de 1905.
Passage au Rötsteinpass où nous décidons de ne pas faire l'aller-retour de l'Atlmann car celui-ci est déjà dans le brouillard, comme le Säntis (ce n'est pas une légende !).
Encore 5 heures de descente nous attendent.
Arrêt boisson dans le magnifique hamau de Meglisalp, pause bien méritée car il commence à faire chaud.
Descente sur Seealpsee au milieu de vaches et quelques chèvres qui nous accompagnent un bout de chemin.
Baignade revigorante dans le lac au son du cors des alpes avec le Säntis à l'horizon (à nouveau dégagé !).
Encore une petite heure et nous voici arrivé à notre point de départ.
(1200m+ 1850m- 25km)
un grand MERCI à notre chef de course Patrice !
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Morgenberghorn
Morgenberghorn, samedi 13 août 2022
Samedi matin tôt, sous la direction experte de notre guide suprême, Claude, 6 marcheuses et marcheurs motivés se retrouvent au départ de l’ascension du Morgenberghorn après un café express à Aeschi.
Le chemin au départ de Pochtenfall / Suld, nous conduit à travers la forêt le long de la rivière Latrejebach avec sa magnifique cascade ou les plus intrépides promettent de s’y baigner en rentrant.
Arrivés à l’alpage de Schlieri nous sortons de la forêt pour attaquer les pâturages en passant par l’alpage de Mittelberg.
Commence alors les choses sérieuses avec la montée « droit en haut » jusqu’au Rengglipass, une petite pensée pour toi Claude, mais le pire reste devant, la montée au sommet à 2248 mètres d’altitude.
La pause piquenique est la bienvenue avec une bonne quinzaine de marcheurs en tout genre qui comme nous admirent ce magnifique panorama sur les bernoises, les lacs de Thoune et Brienz, plus tous les sommets avoisinants, on devine même au loin l’émetteur de Chasseral. On assistera même à un hélitreuillage d’une personne en difficulté.
La descente (T4) sur Brunnialp où un rafraîchissement bienvenu nous attend. De là, retour à travers la forêt jusqu’aux voitures sous une température plus qu’estivale. Nous nous quittons avec une petite bière pour la route, les yeux remplis des magnifiques paysages de l’Oberland.
Merci à Claude, Virginia, Arielle, Laurent, Philippe C. et Lucien pour la belle camaraderie et votre super engagement sur ce parcours escarpé, (nos muscles s’en souviennent). A bientôt.
Philippe Grosjean
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Tourtemagne, rando et grimpe
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Geltenhorn
Participants : Charly, Arielle, Thibaut, Lydia, Véronique, Oscar, Manon
Cheffe de course : Claire-Lise
La montée à la cabane étant relativement courte (2h), le départ de Tavannes ne se fait pas aux aurores. Le chemin jusqu’à celle-ci est accompagné du torrent, qui forme par moment de très belles cascades. Nous arrivons à la cabane relativement tôt, ce qui nous laisse le temps d’admirer le paysage et le glacier, accompagné d’un apéro. La grimpée au sommet débute au petit jour. Comme le glacier a bien reculé, elle se fait principalement dans la caillasse. Nous avons, du reste, un peu de difficulté à repérer les cairns de pierres qui indiquent le début du glacier. Après l’avoir traversé, nous finissons la montée jusqu’au sommet dans un pierrier. Le sommet se situe à la frontière entre le Valais et le canton de Berne, nous pouvons deviner, entre les nuages, les alpes valaisannes.
La descente se fait sans difficultés jusqu’à la cabane. Claire-Lise ayant décidé de prendre un autre itinéraire sur le glacier, nous retrouvons plus facilement notre chemin en contre-bas.
Encore un petit verre à la cabane pour se rafraîchir et nous voilà déjà arrivé aux voitures.
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