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La Vallée d'émeraude

Annulée, par manque dînscriptions.

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Les Aiguilles de Baulmes et le Suchet

Rapport de course

 



Les Aiguilles de Baulmes et le Suchet



 



Claire-Lise, notre cheffe de course, propose pour le samedi 3 juin un magnifique itinéraire dans le Jura vaudois.



Nous sommes une belle équipe de 12 personnes séduites par cette randonnée. Rdv est donné à Tramelan, parking du CIP à 07h00. La journée s’annonce ensoleillée avec un petit risque d’orage dans l’après-midi. Nous chargeons les voitures, profitons d’un arrêt au tea-room de Baulmes pour un café, croissant ou autre. Un parking juste en dessus du village nous permet de démarrer notre marche dans la forêt par un joli sentier. Nous atteignons la crête que nous suivons jusqu’à l’aiguillon. En chemin quelques points de vue spectaculaires s’offrent à nous. Le timing est parfait, il est juste midi quand nous atteignons le 1er sommet du jour. Pause picnic avant la descente qui nous permettra de rejoindre le Suchet. Une descente raide qui demande une attention et un pied sûr. Pourtant quelques coureurs participant à un trail n’hésitent pas à dévaler cette pente au pas de course. En chemin nous découvrons de nombreux vestiges militaires, comme un fortin. A travers pâturage nous suivons un tracé qui nous mène au sommet du Suchet. Là encore un nouveau spectacle visuel. Nous apercevons les lacs Léman et de Neuchâtel, mais l’orage et des nuages noirs menacent. Sans traîner nous entamons la descente douce sur Baulmes. Une fine pluie qui tantôt s’en va et tantôt revient nous accompagne sur quelques kilomètres. Vers 17h00 nous rejoignons les voitures, le soleil est de retour et nous profitons d’une belle terrasse pour nous désaltérer. Nous avons marché quelques 17 kilomètres pour plus de 1200 mètres de dénivelés positives et négatives.



Tous très reconnaissants d’avoir partagés cette belle journée, nous remercions Claire-Lise pour l’organisation parfaite et nos chauffeurs.



A bientôt pour de nouvelles découvertes.



 



Christine


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Dent de Combette et Rochers des Rayes

Course du 17.06.2023 organisée par Claire-Lise Donzé à la Dent de Combette (2082 mètres) et aux rochers des Rayes (2026 mètres). Participants : Brigitte 2x, Josianne, Edith, Gladys, Wilfred, Charles, Bernard, Oscar, André, Claire-Lise et Nadine. Il s’agit d’une randonnée T4.

Le rendez-vous est fixé à Tavannes à 7h00. Nous pouvons remplir trois voitures et c’est parti pour le rendez-vous à la buvette des Invuettes à Charmey où Oscar nous y rejoindra. Il n’est pas encore 9h00, l’heure d’ouverture de la buvette, mais ils acceptent quand même de nous servir quelques cafés ou jus de fruits. Une fois abreuvés, nous repartons en voiture jusqu’au parking du Gros Mont à 1365 mètres (parking gratuit, c’est devenu rare !). Mieux vaut ne pas devoir croiser car la route est étroite et sinueuse. Je ne viendrais pas ici à vélo !



La vue depuis le parking est déjà superbe. Nous sommes entourés de pâturages fleuris avec des anémones, des arnicas des montagnes, des colchiques des Alpes, des vieux poilus (il doit certainement y avoir un nom plus scientifique !), des géraniums sanguins, des joubarbes des montagnes, des orchidées sauvages, des trolles d’Europe, des épinobles en épi, des myosotis, des globulaires, des gentianes et c’est le début de la floraison des rhododendrons. J’arrête là parce que mon cerveau va exploser à force de rechercher tous ces noms (merci google !). Au loin nous attendent des sommets pointus qui paraissent difficiles d’accès depuis le bas en raison des rochers. Nous partons dans ces pâturages en faisant tout pour ne pas marcher sur ce tapis de fleurs puis le sentier commence à monter bien raide avec un petit passage très sympa entre deux rochers, nous devons parfois utiliser les mains sur les rochers. Enfin c’est le canton de Fribourg : en haut, en bas.  



Nous arrivons au sommet de la Dent de Combette juste après midi, il était temps, nous avons la dalle. Nous y rencontrons un couple très sympa de cibistes, je ne savais pas que ça existait encore.  Il paraît que c’est une journée spéciale de rassemblements de cibistes sur beaucoup de sommets. Nous n’étions pas au courant !!! Le temps d’engloutir un sandwich et surtout d’observer la vue puis c’est reparti pour la descente qui rejoint l’arrête que nous parcourons pour nous rendre au prochain sommet, soit les Rochers de Rayes. Très jolie traversée et pas trop longue. Toute l’équipe est bien motivée et marche d’un bon pas. Bien sûr quelques arrêts sont indispensables pour photographier ces jolis tapis de fleurs multicolores. Les fleuristes n’ont rien inventés pour faire des bouquets, il suffit de regarder les pâturages.



Voilà, c’était trop beau pour que ça dure, il faut bien redescendre. Les genoux craquent, les hanches se bloquent, les dos se courbent, enfin c’est la descente. Heureux, nous arrivons sur un sentier blanc qui nous ramène aux voitures et qui est presque plat, histoire de tout remettre nos articulations dans le bon ordre. Nous avons mis avec les pauses 6h30 pour faire ce très joli tour.



Je n’ai plus qu’une hâte, goûter le fromage du coin où les vaches ont brouté ces jolies fleurs, il va être à tomber ! L’Etivaz a maintenant pour moi un autre attrait.



La course se termine où elle a débuté, soit à la terrasse de la buvette des Invuettes à Charmey. La crème y est double voire triple et les glaces copieuses voire volumineuses. Les vaches ne sont pas loin ! Quelques-uns ont encore l’énergie d’attaquer ces monticules de crème !



L’occasion de rencontrer de belles personnes et de passer une superbe journée dans un décor de rêves. Merci à Claire pour cette belle course, qu’elle a menée avec brio.



Nadine


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Gantrisch, via ferrata et traversée

Sortie magnifique entre approche, via ferrata, jardins alpins fleuris et grillades...

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Chälihorn

 

Chef de course : Claude, Participants : Nadine, Brigitte, André, Wilfred, Charles, Edith



Après les salutations d’usage sur le parking d’Orange, nous nous répartissons dans 2 voitures pour prendre la route jusqu’à Jaun. Durant la pause-café, Claude éveille notre curiosité en nous contant sa rencontre avec Félix Thürler. A son enthousiasme, nous comprenons bien vite que le Chällihorn ne sera pas le seul clou de la course.



Un petit tour de village pour parquer les voitures, et nous voilà partis sur le sentier en direction d’Euchelpass,  nous conduisant au travers d’une forêt bien en pente pour ensuite longer la lisière dans un pâturage bien fleuri.  Nous avons déjà pris bien de l’altitude, sur le sentier qui mène au col. Là, Claude nous conseille de prendre un en-cas et de nous désaltérer, avant d’attaquer les choses sérieuses. Désormais, nous allons appliquer la maxime « Droit en haut » par le pâturage qui nous fait face pour rejoindre la crête encore plus pentue. Pour la suite du parcours, hésitants sur l’itinéraire à prendre, nous suivons la devise de Charles, reçue d’un guide, et qui dit : «  En cas de doute, rejoins l’arrête et suis-là ». Les bâtons rangés, nous appliquons ce conseil à la lettre pour crapahuter sur les rochers,  jusqu’à ce que, quelques blocs plus loin, nous apercevions un semblant de sentier au pied des rochers, que nous aurions très bien pu suivre. Le rocher est beau, il y a ; de belles prises. Belle surprise au sommet puisque nous y retrouvons Freddy qui sera notre guide, indispensable, pour la descente sur Chälli. Au Chällihorn, autre particularité de ce sommet : une croix en bois (ça c’est ordinaire) mais chapeautée par un globe branché à un petit panneau solaire et que nous distinguerons même lorsque nous serons bien installés à table, quelques centaines de mètres plus bas. Nous apprenons par Freddy que ce dispositif au complet a été transporté et installé par Félix, ce qui n’a pas dû être une petite affaire vu la topographie du terrain. Nous entamons la descente, Claude, Charles et Freddy ne sont pas de trop pour nous conduire sur le bon tracé qui nous amènera en contre-bas sur le sentier pour rejoindre Chälli. Il était temps d’arriver, certains estomacs commencent de protester. Explosion de joie de Félix et Rose-Marie à notre arrivée, partagée par Claude et Charles qui exultent en retrouvant leur ami, accueil plus réservé mais tout aussi chaleureux de Rose-Marie. Nous tous émerveillés à la découverte de ce bijou absolument incroyable, entièrement construit et remodelé par Félix au fil des années et de ses inspirations. Après la visite des lieux, nous dégustons le délicieux repas préparé par Rose-Marie, fine cuisinière qui a aromatisé la sauce du rôti avec les fines herbes de son jardin. L’ambiance autour de la table est de plus en plus joyeuse car Félix nous gratifie de gags hilarants au sujet de son installation progressive dans cet écrin de verdure. Les forces de la nature ont joué les paysagistes puisque lys martagon et alpenrose sont descendus jusque-là avec l’avalanche et qu’il a juste eu à les replanter pour orner ses petits jardinets. Au moment du dessert, nous découvrons que Félix a des dons musicaux ; il se met à chanter en s’accompagnant avec sa schwitzoise, de quoi nous donner l’envie de danser. Avec tout cela, notre pause repas qui devait prendre environ une heure selon le programme de Claude c’est un peu prolongée ! Il nous reste à régler notre dû, avec supplément à notre convenance, pour apporter une mince contribution au projet de soutient que Rose-Marie et lui ont au Népal. Un immense merci à tous les trois pour leur accueil et ce merveilleux moment passé en leur compagnie, sans oublier des remerciements à l’épouse de Freddy pour le délicieux cake.Un minimum de concentration, pour regagner la vallée car, si le sentier est moins pentu, le flanc de coteau qu’il traverse est lui bien abrupte. Pas le temps de partager un dernier verre ; nous nous contenterons d’un bain de pied dans la fontaine du village pour décréter à l’unanimité que Claude à fait très fort et que nous pouvons lui décerner un 6+ pour l’organisation de cette mémorable journée. Un immense merci, à tous les participants pour l’ambiance magnifique qui a régné tout au long de la journée. Edith Kohler


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Sustenhorn


C'était une aventure qui nous a promis des panoramas à couper le souffle et des défis alpins exaltants. Notre rendez-vous à Tavannes a été fixé à 9 heures du matin, et nous nous sommes répartis dans deux voitures pour commencer notre périple. Notre première halte a été à Munsingen, où nous avons savouré café et croissant en compagnie de notre ami Oscar, qui s'est joint à l'expédition. L'excitation était palpable alors que nous avons mis le cap vers le Col du Susten, plus précisément au parking à quelques kilomètres de Steingletscher, où nous avons laissé nos voitures.

Après une vérification minutieuse de notre équipement, nous avons amorcé l'ascension abrupte vers notre objectif de la journée : la cabane Tierbergli, perchée 700 mètres plus haut. Au col, juste avant la cabane, une surprise ! Notre cheffe de course, Claire-Lise, nous a fait descendre sur le glacier pour nous prodiguer des consignes sur le comportement à adopter dans cet environnement glacé, agrémentées d'exercices de mouflage, appréciés de tous. Une fois les exercices terminés, nous avons rejoint la cabane avec satisfaction. Celle-ci était déjà presque complète, ce qui nous laisse présager que nous ne serions pas seuls demain au sommet. L'apéritif suivi du repas ont été grandement savourés, et nous nous sommes retirés assez tôt pour bien nous reposer.



Le deuxième jour, le réveil était prévu à 5 heures et le départ pour 6 heures. Mais le coq de la maison nous a réveillés en fanfare une demi-heure plus tôt, rajoutant à l'excitation déjà présente. Malgré un petit déjeuner expéditif, nous étions parmi les derniers à quitter la cabane, constatant que les alpinistes de cette région étaient matinaux ! Nous avons formé trois cordées, avec Claire-Lise en tête de la première.



Le début de l'ascension a été un long faux plat où la neige avait presque disparu, alternant endroits gelés et mouillés. Puis est venue une pente très raide, où nous avons dû être extrêmement vigilants face aux crevasses que nous avons contournées par moments. Par la suite, un long plateau agréable s'est offert à nous, nous permettant d'observer la progression des cordées parties avant nous sur la grande pente raide qui nous attendait. C'est là que nous sommes entrés dans le vif du sujet.



Notre ami Oscar a alors réalisé que la randonnée sur les montagnes suisses différait de celle des plaines mexicaines de Cancun ! Malgré cela, nous avons grimpé avec enthousiasme, nos crampons adhérant bien à la neige presque glacée. Peu avant le sommet, nous avons croisé les premiers alpinistes qui redescendaient déjà, on pouvait présager que nous serions seuls au sommet pour les photos traditionnelles. Une fois là-haut, les embrassades et les félicitations ont fusées, mais nous ne sommes pas restés longtemps au sommet, nous sommes descendus d’une centaine mètres pour nous abriter du vent et partager un pique-nique revigorant.



La descente par le même chemin s'est révélée plutôt aisée, bien que nous ayons dû rester attentifs dans la zone de crevasses où la neige avait ramolli. Certains ponts de neige semblaient fragiles et nous avons préféré les contourner avec prudence. De retour à la cabane, l'apéro nous attendait à l'heure prévue. Pour beaucoup d'entre nous, ce fut l'occasion de déguster une bière ou un "Suure Most". Il restait toutefois la descente finale, qui pouvait se révéler grossière pour nos pieds et nos genoux, mais une fois arrivés aux voitures, nous nous sommes débarrassés des sacs et nous avons soulagé nos pieds en les trempant dans la rivière d’eau glacée voisine.



Finalement, nous sommes rentrés chez nous à une heure raisonnable. Ceux qui devaient travailler le lendemain allaient pouvoir se reposer. Nous remercions chaleureusement les participants sympathiques : Anouck, Gladys, Nadine, André, Maurice, Stéphane, Oscar, Charles et bien sûr, notre cheffe de course Claire-Lise, qui a orchestré cette expédition avec brio.



Charles Donzé



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Cabane Spitzmeilen à Murgsee

Cabane Spitzmeilen

Jeudi 10 août     Cabane Spitzmeilen



Participants : Vincent Grosjean, Marlyse Guerne, André Huber, André Jubin, Heidi Rihs, Pierre Rebetez, Joseph Rohrer, Andreas Sprunger, Graziella Baumgartner, Norbert Champion



Il est 7 h. 42 Norbert, Pierre, Joseph et le rapporteur du jour partent de Delémont, le reste de la troupe sera récupéré à Moutier, Bienne et Oensingen, une cousine à Marlyse. Au départ du train à Bienne, il manque Andréas et André Jubin, Marlyse nous signale qu’ils n’étaient pas dans le bus à Tavannes. Où sont nos deux compagnons ? Le train quitte la gare de Bienne, dans notre compartiment, un jeune homme, écouteurs sur les oreilles joue avec son natel, une forte sonnerie nous interpelle, voir même, nous dérange, nous sommes prêts à intervenir. Ouf ! ce n’était que le téléphone de Norbert. Nous apprenons qu’Andréas et André ont raté le bus à Tavannes et nous rejoindrons à Tannenbodenalp.

De la gare d’Unterterzen, nous prenons un bus pour rejoindre la station des télécabines, le bus est bondé, à la sortie du bus, Pierre ne retrouve plus ses bâtons de marche. Après veine recherches, il nous dit ! Espérons que cela profite à quelqu'un et qu’il en fasse un bon usage, que Dieu lui pardonne, parole du  Prêtre.

Il est 11h45, Andréas et André  arrivent et nous donnent les raisons pour lesquelles ils ont raté le bus. Nos deux compagnons attendaient le train sur le quai, alors que celui-ci est supprimé pour cause de travaux. Inquiété par la présence de deux personnes qui arpentaient le quai de long en large, le chef de gare est intervenu. Malheureusement un peu tard, car le bus était déjà parti. Au CJ ce genre de situation n’arrive jamais, parole d’André Jubin. Enfin la troupe est complète et nous pouvons prendre la cabine pour Maschgenkamm.

La météo est magnifique, il est midi et nous partons en direction de la cabane Spitzmeilen, environ 8 km, +450/-350 m, nous profitons des bancs placés au abord du magnifique sentier didactique de Maschgenkamm pour le pique-nique. La randonnée évolue au-dessus de la limite des arbres et passe par de hautes prairies alpines parsemées de rochers et de zones humides. Les couleurs et les formes des imposantes chaînes de montagnes, parfois abruptes et rocheuses sont impressionnantes. Il est environ 16h30, nous apercevons la forme cubique de la cabane. La gardienne nous souhaite chaleureusement la bienvenue. La cabane est bien aménagée, les dortoirs à 6 couchettes sont confortables et cerises sur le gâteau, une douche. Au menu du repas du soir, soupe aux légumes, macaronis des alpes accompagnée d’une saucisse légèrement fumée, presque aussi bonne qu’une saucisse d’Ajoie, et, dessert. La journée a été longue, mais merveilleuse, merci Norbert.  

André Huber



Vendredi 11 août     Cabane Spitzmeilen au Murgensee



On n’en croit pas nos yeux, eh oui, un réveil avec un ciel parfait, aucun nuage. Bonne augure pour cette deuxième journée. Elle sera bien remplie. Paysages variés, de l’effort aussi, mais nous sommes tous arrivés à bon port. Il n’y a pas vraiment de port mais un ravisant petit lac, l’Oberer Murgsee, où trois courageux vont même y faire trempette, quel physique ! Mais reprenons depuis le petit déjeuner, frugal mais suffisant. Nous voilà partis pour admirer cette région classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. La raison est qu’on y voit l’inversion des couches géologiques comme nulle part ailleurs sur notre planète. Des couches de sédiments, verdâtres à rougeâtres, vielles de 250 à 300 millions d’années sont recouvertes par de plus jeunes, des flyschs brun-gris, de 35 à 50 millions d’années. Monumental, à nous laisser sans voix devant un tel spectacle. Bref plus terre à terre, vaillamment, nous sommes passés par le col de Wissmeilen descendus la vallée du Mülibach et remontés celle du Widersteiner Bach, jusqu’au col, puis dévalés jusqu’à l’auberge de l’Oberer Murgsee. Endroit plein de charme. Le repas du soir, qui devait être exceptionnel, était plutôt conventionnel. Les myrtilles, cueillies tout le long des sentiers, nous ont donné plein de douceur durant les huit heures de cette magnifique randonnée. Merci Norbert.

Joseph Rohrer



Samedi 12 août     Murgseefurgglen



Ce matin, il y a un peu de stress "dans l'air". La raison de cette inquiétude est d'arriver à l'heure prévue à Filzbach, notre destination finale. En effet, certaines personnes du groupe sont en possession d'un billet de train dégriffé et nous ne pouvons pas déjeuner avant 7h.30.

La marche débute par une montée au Murgseefurgglen(1980 mètres), ce qui nous permet d'admirer une dernière fois le magnifique Murgsee avec ses eaux limpides et fraîches. Descente pour rejoindre un joli torrent avec un pont. Nous recherchons une personne qui pourrait nous prendre en photo; la première personne que nous accostons refuse catégoriquement de nous rendre ce service, elle poursuit son chemin sans s'arrêter…. et sans nous regarder. Nous aurons plus de succès lors de notre deuxième demande. Petite montée pour atteindre le Mürtschenfurgglen à 1828 mètres.

En redescendant, nous percevons de petits lacs, le panorama est magnifique avec les montagnes, les génisses, les vaches, les fleurs, les cours d'eau…. Pause de midi dans cet endroit bucolique. La veille, quelques-uns d'entre nous ont commandé un repas à l'hôtel; ils ont reçu un cornet avec la mention "Norbert Champion". Au moment de prendre nos victuailles il manque un "Norbert Champion’s dinner "….il sera retrouvé après le repas, bien rangé dans le sac de la personne qui le cherchait…..

Nous poursuivons la descente assez abrupte dans la forêt. Etonnamment il y a des marches d'escalier. Nous apprenons par un de nos participants que ces marches ont été conçues pour permettre au bétail la montée à l'alpage (et donc aussi la descente).

Nous atteignons Talalpsee (1093 m.). Pause bienfaisante à l'auberge de ce lac après une descente de plus de 1000 mètres.

Après cette pause-café, ultime montée à Habergschwänd et descente en télésiège jusqu'à Filzbach avec vue panoramique sur le Walensee.

D'un point de vue culturel, l'étape de ce jour est mentionnée comme étant une randonnée unique dans l'arène tectonique de Sardona, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le long du parcours il y a des panneaux didactiques expliquant la formation des alpes, la protection des habitations par rapport aux avalanches…

Retour en bus, puis en train à l'heure prévue (ouf!!!). Deuxième surprise avec les billets dégriffés : le trajet passe par Soleure – Moutier, alors que les autres participants ont un billet via Soleure – Bienne – Moutier !!! Incroyable, mais nous arrivons en même temps à la gare de Moutier.



Un grand merci à notre chef de course et ami, Norbert, qui a organisé cette sortie à merveille. Il nous a permis de découvrir une région située entre les cantons de Glaris et St-Gall. Merci à tous les participants pour la bonne ambiance.

Heidi Rihs


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Chasseral

Nous sommes 14 participants à nous retrouver par un temps magnifique à la métairie de Nidau pour la course organisée par Dadi et Nicole. Il fait presque trop chaud pour prendre un café au soleil, mais aussitôt dit, le ciel se voile et nous pouvons profiter du café et de l’excellente tresse et brioche préparées par la tenancière. Merci à Rose qui nous offre toutes ces bonnes choses. Notre chef du jour nous informe du trajet et surtout du dénivelé de +500m qui nous attend.

Donc nous voilà partis pour le Schilt par le sentier des Bûcherons. Ce sentier qui zigzague dans la forêt est magnifique et couvert de feuilles. En chemin un petit diable nous fait signe et au sommet, nous laissons un petit message dans le livre des passages en pensant à Hugo, l’un des pionniers de ce chemin. Au point de vue une vue impressionnante sur la Steiner, la vallée du Grabe, le Crêt du Soleil et les rochers du Schilt s’offre à nous. Après avoir fait une photo de groupe sur la supervision du hibou, nous rejoignons le chalet du Ski-Club Sonceboz pour le pique-nique.



Le retour se fait par la ferme des Boveresses. En chemin nous admirons un troupeau de vaches avec leurs veaux qui se reposent paisiblement dans le pâturage et soudain oh surprise, une énorme vesse-de-loup, grande comme un ballon de rugby est au bord du chemin. Aussitôt vue, aussitôt mise dans le sac à dos de Rose pour partage ultérieur ! … et un tip encore, si vous cherchez des mûres pour de bonnes confitures, allez vous promener dans cette région. Après 5h de marche effective, 13km de parcourus et 500m de montée-descente, nous nous retrouvons au point de départ et apprécions les boissons offertes par nos chefs de courses.



Merci à Nicole et Dadi pour cette belle journée.



Anita Choffat