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Zeige Album

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Initiation à l'alpinisme, volet 1

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Dent de Folliéran

 

Dents de Foliéran,                                       samedi 19 juin                      Sylvie Marmy



Changement de programme, nous arpenterons les voisines de la Dent de Foliéran. Les Dents Vertes, en Gruyère. Départ à 8 h 30 de Charmey. Sont présents : Chantal, Laurent, Brigitte, Sylvie, Nadine conduits par Claude Rossé. Météo ensoleillée, temps chaud et humide. Tous motivés, nous partons de Charmey d’un bon pas pour le haut des installations (déjà 2 h de marche), très jolie ambiance de forêt avant de sortir sur les alpages. De là, nous prenons le sentier sinueux et ascensionnel dans la forêt pour atteindre le petit col. Point de départ de la première Dents de Vounetse 1812 m. Elle porte bien son nom, tapissée d’une végétation verte luxuriante qui joue les trouble-fête. On s’adapte et on grimpe. Sentier bien raide, encore marqué. Plus pour longtemps. Randonnée intéressante.  Elle propose une aventure en T6.  Ce premier minuscule sommet, nous offre une jolie vue sur la ligne des Dents du Chamois, de Broc, de Brenleire et la Foliéran sur l’ouest. Déjà s’annonce l’exigence pour la descente qui n’est pas évidente à trouver ni à négocier. Sur conseils avertis, on chausse les crampons, le casque. Progression parfois lente, prudence oblige. On sort la corde. Tout ce récit souligne le sérieux mais quand même je vous le dis, on s’amuse aussi, on y prend du plaisir !  La 2 ème Dent qui ne porte pas bien son nom : Chôla, nom qui n’évoque rien d’imagé. Pour le rapport, je me permets de la re-bâptiser : la Canine ! Car quand même la plus impressionnante de la ligne, pointue et rocheuse, elle valide le T6. Réunis au collet, nous partons un peu hésitants, mais pas téméraires, car ça passe !  Enfin pour nous, car d’autres randonneurs rebroussent chemin, surpris. Sortie aérienne, crête fine, soleil cuisant, jolies fleurs de juin. Nous poursuivons, il faut chercher pas de trace évidente, et soulever les branches qui barrent le chemin. D’ailleurs nous sommes casqués. On dépoussière notre matériel, Claude nous a bien renseignés. Même le piolet aussi et on l’utilise pour s’ancrer au terrain raide. Nous poursuivons, la traversée de la Crête jusqu’à Feredetse en passant par la Tour Ronde. Puis descente sur le Gros Morvau, un couloir pas facile, il faut s’armer de volonté et encore sortir la corde. Chacun cherchera sa technique « propre, pas toujours esthétique » pour passer car c’est l’objectif. On s’amuse mais il faut aussi penser à rentrer car la journée a filé, et les réserves de boissons sont bien épuisées. Une chute de pierre plus loin, notre chère amie Chantal nous fait rire en sortant son bel humour, elle s’exclame :  quand même on est quand même un peu « verts de fatigue » !! 😊 Une fois toutes les épines de sapin retirées des vêtements et du cou nous nous irons nous désaltérer au village.



C’est sur cette dernière (que)note que je termine, sur le fil le récit de cette randonnée bien fluorée !



Merci Claude et merci à tous pour l’esprit d’équipe.



 



 



 


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Initiation à l'apinisme, volet 2

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Teysachaux - Moléson

Teysachaux-Moléson, samedi 26 juin 2021

Tous les participants inscrits à la course organisée par Claire-Lise, nouvelle cheffe de course de notre section, se retrouvent à Tavannes à 7h. Pour le déplacement le ton est donné par Armando : les dames dans le bus conduit par Thérèse, les hommes dans une voiture. Finalement l’idée n’est pas si mauvaise et dans le bus, en tous les cas les discussions vont bon train!



Au Gros-Plané, où le thermomètre atteint à peine les dix degrés, nous apprécions les rayons de soleil nous réchauffant  agréablement sur la terrasse du restaurant d’alpage situé dans cette belle région de la Gruyère.  Après un bon café et les croissants amenés par la cheffe de course elle-même, la joyeuse équipe se met en marche à travers les pâturages parés d’une riche flore printanière. La pente douce devient plus raide mais également plus glissante. L’adhérence de nos bons souliers et les bâtons  sont d’une grande utilité pour atteindre en moins de deux heures le premier sommet prévu au programme, Teysachaux. Comme certains estomacs crient famine, nous pique-niquons en profitant de la vue sur la campagne gruyérienne, les Paccots, les sommets avoisinants des Préalpes fribourgeoises et vaudoises et au loin sur le Lac Léman.



Les bâtons sur le sac, nous amorçons la descente de l’arrête  rocailleuse et partiellement exposée qui nous mène sur la jolie crête de Trémettaz. Comme le brouillard s’est  levé, nous n’avons pas le privilège d’apprécier le panorama, au grand regret de Claire-Lise qui aurait tant aimé nous en faire profiter !



Nous atteignons le Moléson, mais personne ne voit sa maison ! Nous nous joignons aux touristes, parapentistes et autres sportifs espérant avec eux une éventuelle éclaircie! En vain ! Mais il en faut plus pour entraver le moral de notre sympathique équipe qui redescend le sentier, essayant de repérer  des passages plus sûrs afin d’éviter une chute sur ces pierres savonneuses.



Arrivés au Gros Plané, chacun étanche sa soif et certains ne résistent pas à s’accorder les spécialités régionales. Tous, nous retrouvons et apprécions, après des mois de restriction, le bonheur de la convivialité autour d’une grande tablée !



Un grand merci à Claire-Lise pour l’organisation de cette belle course ainsi qu’à André, Armando Brigitte, Charles, Elisabeth, Lydia, Marco, Oscar, Sylvie et Thérèse pour la bonne humeur, l’amitié et les partages qui ont grandement contribué à la réussite de cette sortie.



Gladys G.


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Initiation à l'alpinisme, volet 3

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Cabane Gelten

La course à été annulée pour cause de mauvais temps.

Très grande pluie le 13 juillet et pluie moins forte le landemain


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Vanil D'Ecri et Pointe de Paray

Vanil de l’Ecri et Pointe de Paray, samedi 7 août, Lucien Gigon et Brigitte Dard

 



Départ matinal avancé à 05h15 depuis Tavannes. Petite visite de la région de Berne, particulièrement des bretelles d’autoroutes du Wankdorf aux alentours de 06h00 afin de récupérer le troisième larron de l’aventure du jour.



Arrivée à 07h45 à Grandvillard et départ. Claude, notre guide du jour, en vieux briscard, a décidé de changer le sens de la course en commençant par la Pointe de Paray.



Nous nous sommes donc élancés à travers la forêt jusqu’à « Les Tsavas », puis avons entamé la raide montée à travers champs, accompagnés du bêlement des moutons et de l’admiration enthousiaste de la flore. Le PRT adopté (petit rythme tranquille) permet d’éviter les crampes et de réfréner quelques ardeurs. Une fois sur la crête menant des Rochers de St-Jacques à la Pointe de Paray, nous avons fait une pause et pu observer un aigle royal ! Puis nous avons continué sur un terrain mixte et relativement gras dans les parties herbeuses, mais surtout escarpé et très aérien !



Le temps d’une petite photo sommitale dans le brouillard qui commençait à nous envahir… puis c’était reparti le long de l’arête en direction du Nord et du Vanil de l’Ecri. A mi-chemin sur un plateau verdoyant, nous avons profité de faire une pause pour avaler un demi-sandwich et contempler le gris uniforme nous enveloppant. La montée sur le Vanil de l’Ecri nous a permis, lors d’une percée dans le brouillard, d’admirer brièvement la vallée de Château-d’Oex. Arrivés au sommet, le temps de photographier une nouvelle croix, et il était temps de repartir. Les capitaines du jour ont appliqué avec ferveur la devise « plus forts ensemble » dans la lecture régulière des cartes… Parvenus à l’intersection direction la vallée ou le Vanil Noir à une demi-heure, la tentation du sommet était grande… Mais la météo nous a convaincu d’entamer la descente casse-pattes de 1400m. Une décision confirmée environ 10 mètres plus loin quand il a commencé à pleuvoir. Les habits de pluie enfilés, l’une de nous a néanmoins testé l’absence d’un pantalon protecteur étanche et découvert de nouvelles sensations les pieds dans l’eau… Les précipitations annoncées pour 13 heures devenant abondantes à 15h furent aussitôt diluviennes…Un bouquetin est passé à 2 mètres de nous, tranquille, pas même incommodé par la pluie. Sur le replat avant la cabane, une salamandre noire faisait la belle sur le sentier. Nous avons fait un arrêt à Bounavaux. Le cheminement agrémenté d’éclairs et de coups de tonnerre, nous avons amorcé la partie dans la forêt avant d’arriver sur la route, puis à la voiture. La course a duré 7h30. L’avant-toit, large d’un demi-mètre, d’une bergerie nous a permis de nous changer et d’enfiler du sec sous une brise fraiche et humide épargnant ainsi les sièges de notre carrosse. En prince Claude a même sorti son parapluie ! Un café et un bon dessert à Grandvillard nous ont réchauffé l’estomac et le cœur. Et comme on le dit chez nous : il n’a plus qu’une fois   de 13h à 20h30. La douche chaude fut plus que méritée. Mais l’esprit de groupe n’a jamais été entaché par les conditions maussades. Merci pour ce beau moment partagé ! On se réjouit déjà de la prochaine sortie avec notre guide éclairé !